Emplissant tellement de moments et finalement tellement d’êtres
Je regarde ce précurseur du néant depuis ma fenêtre
L’écho du vent emporte avec lui mes pensées
Et les restes d’une joie qui je ne sais comment étaient restés
Ainsi se résument les existences saccagées
Par l’absence de présence et donc l’inverse
L’hiver pourra blanchir nos contrées
Le vide ne craint pas les saisons qui le traverse